En cours de construction

Aspects écologiques

 

 

Le bois coupé serait récupéré (ce qui n'est pas le cas actuellement sur le terrain). Pour que l’utilisation énergétique de la biomasse soit vertueuse, il faut que la ressource présente un caractère renouvelable : qu’elle soit par exemple issue d’une forêt gérée, exploitée, puis replantée. Bref, une forêt au moins certifiée par un label de type PEFC (même si cette certification a parfois été usurpée ou détournée).

 

 

Dans le cas présent, des quantités considérables de carbone seront déstockées, de manière irréversible puisque les espaces ainsi dégagés ne pourront par définition pas être replantés. Ceci s’apparente à l’exploitation des forêts primaires, exaction qui n’a pas vraiment bonne presse chez les gens raisonnables. De plus, un réseau de chaleur-bois qui s’aviserait à utiliser le combustible verrait logiquement augmenter son contenu CO2 à cause d’une évolution de son bouquet d’approvisionnement vers des énergies non renouvelables, autrement dit fossiles. Ceci pénaliserait les bâtiments qui s’y raccorderaient, du point de vue du Diagnostic de Performance Energétique et des Réglementations Thermiques actuelle et future (RT2020).